Au XIème siècle, un moine bénédictin italien du nom de Guido d'Arezzo consacre sa vie à la prière, à l'étude et à l'enseignement de la musique. Ce moine va un jour décider de renommer de façon rigoureuse les différents degrés de l'échelle musicale. Et c'est pour ses élèves qu'il va mettre au point une nouvelle méthode de notation de la musique : c'est en effet Guido d'Arezzo qui est à l'origine de la gamme que l'on connait aujourd'hui ; dans cette idée de simplification de la notation de la musique il aura aussi ajouté deux lignes supplémentaires à la portée.
Les notes de musique sont jusqu'alors écrites avec les lettres de l'alphabet : A pour le la, B pour ... . Mais cette écriture posait un problème pour la mémoristaion ainsi que pour le chant. Lui s'inspirera de l'hymne des Vêpres de l'office de Saint Jean Baptiste, écrite par le poète Paul Diacre, et attribura à chaque note la première syllabe du vers qui lui correspond :
A l'époque de Guido d'Arezzo la gamme n'avait que six notes : UT RE MI FA SOL LA.
Le SI n'apparaitra que beaucoup plus tard dans la gamme : à la fin du 16ème siècle introduit par le moine francais Anselme de Flandres, quand il a été décidé que le SI de référence (celui de la gamme) serait le SI naturel et non pas le SI bémol. Ceci dit, la note SI n'a évidemment pas attendu la fin de ce débat pour être utilisé dans les compositions.
L' UT est la seule note qui changera de nom, il deviendra le DO, en raison de la difficulté à le prononcer. Il est en effet plus commode de chanter le DO avec la syllabe après la consonne, plutôt que l'inverse avec l'UT.Ce changement sera effectué pour la première fois par Bononcini en 1673.
Source principale :
http://ibelgique.ifrance.com/vielle/solfege.htm